Contrairement au projet de chaufferies à bois déchiqueté, la Communauté de Communes n’est pas maître d’ouvrage de ce projet. C’est, à l’origine, une démarche privée de la société Res, spécialisée dans la réalisation de projets éoliens et qui recherchait des sites d’implantation.
La Communauté de Communes a accompagné ce projet en organisant l’information des habitants (les enjeux, les avantages et inconvénients) pour que chacun puisse se faire une opinion.
La Communauté de Commune a piloté la réalisation de la ZDE (Zone de Développement de l’Eolien) qui est un préalable à tout raccordement au réseau EDF.

La loi du 13 juillet 2005 fixant les orientations de la politique énergétique, introduit en effet la notion de Zones de Développement de l’Éolien. Depuis le 14 juillet 2007, les nouvelles installations éoliennes implantées dans les zones interconnectées au réseau métropolitain continental ne peuvent bénéficier de l’obligation de rachat que si elles sont situées dans des zones de développement de l’éolien. La ZDE est définie en prenant en compte :
– le potentiel éolien de la zone,
– les possibilités de raccordement aux réseaux électriques,
– la protection des paysages, des monuments historiques et des sites remarquables et protégés.

Le projet éolien est porté ensuite par chacune des communes concernées. Une fois la ZDE définie le projet suit le parcours classique d’un projet urbanisme avec ses règles associées (demande de permis de construire, enquête publique, décision préfectorale).

Au départ le projet portait sur 31 éoliennes sur 5 communes : 6 sur Bligny-le-Sec, 5 sur Villotte-Saint-Seine, 8 sur Turcey, 6 sur Saint-Martin-du-Mont et 6 sur Vaux-Saules.
Par décisions préfectorales du 5 décembre 2006, le projet a été accepté sur les 4 premières communes et refusé sur Vaux-Saules pour des raisons paysagères.

Le projet définitif porte donc sur 25 éoliennes, pour une puissance totale de 50 mégawatts et une production annuelle de 120 millions de kwh (l’équivalent de la consommation d’environ 48 000 personnes).